PAYS DE LA LOIRE La CAPL sécurise sa filière quinoa
La CAPL a présenté mi-juillet à la presse sa filière quinoa, sur l'exploitation de son vice-président à Courchamps, dans le Maine-et-Loire.
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Avec 1 700 ha récoltés cet été et 250 adhérents engagés sous contrat, la filière quinoa de la CAPL initiée en 2007 a la particularité d'être maîtrisée de bout en bout. « Cela nous permet d'assurer à nos clients une traçabilité depuis le champ jusqu'au produit final. C'est essentiel parce qu'on est face à une graine consommée à l'état brut », précise Arthur Nicolas, responsable filières végétales. En amont, la recherche variétale, la production et la multiplication de semences sont assurées dans le cadre d'un partenariat qui lie la CAPL et la société Abbottagra, située à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire). Côté production, le quinoa reste une culture « délicate » qui, comme le rappelle Jason Abbott, « se conduit comme une céréale de printemps et se récolte comme une semence potagère ». Après des débuts mitigés en 2009 sur 80 ha, les surfaces ont augmenté par paliers. Cette année, et c'est un record, 1 700 ha ont été semés dont pour la première fois 400 ha de quinoa rouge. Blanc ou rouge, le quinoa permet en 2017 à la CAPL de récolter (6 000 t/an), soit un tiers de la consommation française. « Le solde est importé », rappelle Arthur Nicolas.
Anne Mabire
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